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Since you went away
22 octobre 2015

#3 - 5 jours avant le départ.

Je me sens bien. J'ai le coeur léger, presque confiante. Je sais que l'on y arrivera. Même en s'énervant l'un sur l'autre, on arrive facilement à passer l'éponge. Tu le crois ça ? On s'entend sur tout, on se correspond totalement. Comment est-ce possible de toujours avoir un truc à se dire ? De ne jamais s'ennyer, toujours plein d'idées, de projets... C'est tellement la base. Je me pose encore une fois la question existentielle, est ce que le destin jouera en notre faveur ? Ça serait du gâchis, vraiment. 

J'essaye de ne pas trop te harceler, de ne pas t'étouffer. Mais chaque choses me fait penser à toi. Je regarde une vidéo, je me dis "teh la il aurait rigolé". Quand je m'énerve, j'essaye de m'imaginer ta réaction à me dire que je fais de la merde. Quand je suis triste ou tendu, je me dis qu'il faut que je te parle pour te raconter et que tu me dises ce que tu en penses. Oui ton avis est super important. Il est sage. Faut pas croire que je t'idolatre non plus. (Bon, un peu). Mais tu m'appaises, et tu me fais prendre des bonnes décisions. Tu as une si bonne influence sur moi. Quand je m'endors, je nous imagines sur une plage en Australie en train de siroter un cocktail (Ils n'ont pas de Ricard la bas façon non?). 

Je m'emballe trop, j'ai peur, vraiment. Mais tant pis. Je prends le risque. Je pense que je me suis rendu compte, il y a deux semaines, que, malgré notre jeune âge, tous peut arriver. Il ne faut rien regretter, le regret est sans doute le pire des sentiments (après le manque bien-sur). Je veux vivre chaque instant comme si je pouvais te perdre à tout moment. 

A plus.

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