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Since you went away
21 octobre 2015

#1 - Le commencement 7/08/15

Oui, je l'avoue, c'était mon idée d'aller là bas. Seulement pour me faire plaisir, juste parce que je me sentais seule, salie, trahie et écoeurée. Bref, j'avais besoin de me changer les idées et cet endroit était vraiment le meilleur pour s'amuser sans se prendre la tête et sans croiser des gens que l'on connaissait. 

Nous voila donc parties pour faire la night: E, A et moi! Bien sur, cela après une bonne demi heure de retard, une cheville endommagée à cause du rebord d'une table basse, mille essayages de fringues pour au final garder la tenue de départ, une galère pas croyable pour trouver une place de parking et un bon débat d'environ 20 minutes sur la question existentielle: "Qui va faire SAM" ? 

Arrivée devant l'entrée, E, qui ne sort jamais à cause de son copain, ne connaissait donc pas l'endroit. Elle adopte alors directement un regard très critique sur le décors autour de nous. Le plus récurrent été sans doute "les gens sont moches, qu'est ce qu'on fou là". On lui a alors expliquer que nous étions là justement pour s'amuser et ne pas être juger et que donc il ne fallait pas juger les autres et que c'était l'endroit idéal pour la soirée.  

L'opération "chasse" était lancé. Il fallait que l'on me trouve un mec, pour pouvoir oublier le reste, mais c'était clairement pas la folie niveau beauté, non pas que je veuilles faire la difficile.(...) Vers le fond du bar, il y avait bien deux-trois mecs potables. On a donc décider d'y placer notre QG.

1 Litre de sangria après, tout était oublié, plus aucun jugement, plus rien ! On ne se rappelait même plus de la personne désignée pour faire SAM, c'est pour dire... La soirée pouvait donc commencer: place à E dans toute sa splendeur, malgré le monde fou dans le bar, le manque de place et la chaleur insupportable, la piste était pour elle, impossible de l'en dissuader. Dès qu'une fille rentrer dans son périmètre pour danser (et risquer donc de lui piquer la vedette), E partait direct en battle. Pendant ce temps A et moi gardions les litres de sangria. (Sait-on jamais). 

Inutile de dire que je commençais à être assez sereine. C'est fou comme l'alcool peut nous mettre en confiance. On trouve le courage de tout, on ose danser, parler fort, s'amuser, sans se préoccuper du monde qui nous entoure. 

Voulant me resservir un verre, je m'adosse à NOTRE partie du bar, que l'on avait prit soin de garder depuis le début de la soirée, là où était notre carafe ainsi que nos vestes et nos tabourets. Le bar, toujours aussi plein, je m'applique tant bien que mal; jusqu'a ce qu'un type me bouscule! (Bon certes, c'est quand même assez habituel dans un bar, surtout un samedi soir, quand il y a autant de monde! Mais quand bien même, il aurait pu faire attention). Je m'énerve donc légèrement contre lui (ceci n'est absolument pas dû à mon tempérament d'énervée), il se trouve que c'était l'un des mecs qualifiés de "potables" au paravent, et que en plus de cela, il était bien plus que potable de plus prêt! Dommage que ce soit un con. Il m'explique, plutôt agressivement, qu'il veut commander un verre et donc il faut que je me pousse. WHATTTT? Mais pour qui il se prend lui ? Je lui répond, très calmement, que le bar est grand, et que s'il veut un verre, qu'il aille se le chercher ailleurs. Non non, monsieur à décider d'être ultra relou, et ne veut donc commander qu'à cette place. Très bien. Je lui conseille donc de déplacer le tabouret qui se trouvait à côté de moi et qui l'empecher d'accéder au bar pour commander. Apparemment il ne voulait rien comprendre, il a décider d'être bête. Il commence à me prendre la tête, alors je décide de bouger ce putain de tabouret pour qu'il puisse passer. Il élabore donc un sourire vainqueur qui m'oblige à rouler des yeux. 

Les filles surveillaient la scène, mais n'ayant pas pu entendre ce qu'il se disait, me questionnent dès que je me retourne vers elles. E, toute en finesse, lâche un "il t'a chaffff???" toute contente. Je n'ai pas eu le temps de répondre avant qu'il ne réponde à ma place -assez agressivement-: "vraiment pas, t'as craquer toi". Ça va, pas obliger de répondre comme ça quand même. Ce qui nous fait partir dans un fou rire. La soirée continue, et la sangria diminue. Je recroise peu de temps après le spécimen qui vient prendre un verre au même endroit, à côté de moi: "Crois pas que je vais t'en offrir un quand même, j'aime pas les filles comme toi". Sacré culot. Mais finalement il a réussi à me faire rire, au risque d'être prétentieuse, ça me change de d'habitude; surtout lorsqu'il se retourne avec un petit shooter violet dans la main, qu'il me tend: "C'est juste que je trouve pas mon pote et que j'en avait un en trop." Haha, à d'autres. Bizarrement, il m'a trop énervé, mais je me surprends à l'apprécier. Je ne peux donc pas m'empêcher de le quitter des yeux quand je danse.(discrètement, histoire de ne pas user de ma fierté). Je fais gaffe qu'il ne parte pas non plus sans me dire au revoir. Franchement ça m'aurai fait un peu chier. Nous décidons d'aller fumer une cigarette avec les filles, il me voit partir et m'attrappe le bras: "tu pars pas définitivement hein?", ce qui me fais sourire. Je décide de ne pas lui répondre et de laisser un peu de suspens. 

En me revoyant arriver au fond du bar à notre place, je comprends que je ne le laisse pas indifférent, finalement. Les filles partent aux toilettes et je garde notre place. Il vient donc me parler, je lui pose la question qui m'intrigue depuis le début: "qu'est ce qu'il entend par les filles comme moi?" Il me fait comprendre qu'il me trouve jolie, et que donc, entre autre, les filles "jolies" sont connes et superficielles et quelles parlent pour rien, dans le sens ou ça mène à rien, et que je ne voudrais pas le revoir ensuite, ni prendre son num, ni l'embrasser. Il part du principe qu'il perd son temps. Je lui dis qu'il n'a pas le droit de me juger, que je ne suis pas comme ça. Si je lui parle, c'est qu'il est gentil, et qu'il me plaît bien. C'est tout. Il décide donc de m'embrasser. Humm, tellement mignon. Je continue ma soirée avec mes copines. Il revient avec une rose. Je lui passe donc mon facebook. C'est à ce moment là que je m'apperçois que c'est le frère d'une de mes ancienne coéquipières au handball. Je m'en veux alors un peu...  A la fermeture du bar on se retrouve mes amies et ses amis à l'entrée pour fumer une cigarette. On se met d'accord pour partir tous ensemble en boîte. Oui, mes copines sont géniales, surtout que nous devions rentrer au plus tard à 2h du mat' à la fermeture du bar. 

Sur le chemin, il se montre super mignon. Il m'embrasse, me fait des câlins, on se bat pour rigoler. Rien de mieux. Arriver en boîte, on sépare. L'alcool, un peu trop présent dans nos veines, s'empare de nous pour une danse, debout sur les tables. Je le vois, rentrer et sortir de la salle, regardant partout autour de lui: il était sans doute en train de me chercher. En effet, dès que nos regards se croisent, je constate un sourire ce dessiner sur ses lèvres. Il me fait fondre. 

Déjà 4h30, on avait largement dépasser l'heure, et les filles commençait à être fatiguées. Je lui dis que je pars, et que si je ne recevait pas un message de sa part en me réveillant le lendemain matin, je l'oublierai aussi vite que je l'avais rencontré. 

Arrivées à l'appart une petite heure après, je reçois un message sur Facebook: c'etait lui, bien plus tôt que prévu. Mes copines le sentaient bien, elles me conseillent de tenter ma chance. 

 

Nous ne nous revoyons seulement plus d'une semaine après. La conversation n'était pas trop au rendez vous. Je ne savais pas quoi lui dire. L'alchimie de notre rencontre n'était pas du tout présente. J'étais un peu triste. Nous finissons la soirée chez lui, rien ne s'est passer, même pas un bisous. J'ai donc perdu espoir. 

Par message nous nous entendions vraiment bien, c'est dommage...

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